La gestion responsable des déchets constitue un enjeu crucial au cœur de notre quotidien, entraînant des répercussions significatives sur l’environnement, la santé publique et la durabilité de notre planète. Face à la croissance constante de la population mondiale et à l’augmentation des déchets produits, il devient impératif de sensibiliser à l’importance de minimiser notre empreinte écologique. Éviter la production excessive de déchets et adopter des pratiques de tri appropriées représentent des démarches essentielles pour préserver nos écosystèmes fragiles que ce soit à la maison ou en entreprise. En choisissant consciencieusement des partenaires tel que les Joyeux Recycleurs et leurs systèmes de poubelles dédiées, nous souhaitons sensibiliser sur l’importance d’un tri systématique et bien différencier pour revaloriser et recycler les déchets produits en entreprise.

En route vers une révolution verte : l’obligation de trier les biodéchets pour tous à partir du 1er janvier 2024 !

L’année 2024 marque un tournant majeur dans la gestion environnementale et le tri des déchets, à partir du 1er janvier de cette année, une obligation cruciale entrera en vigueur : le tri des biodéchets deviendra une responsabilité partagée par tous (particuliers et professionnels). Cette nouvelle étape dans notre quête pour un avenir plus durable et respectueux de la planète est bien plus qu’une simple exigence légale ; c’est un appel à l’action pour transformer nos habitudes de consommation et de gestion des déchets.

I. COMPRENDRE LA RÈGLEMENTATION SUR LA GESTION DES BIODÉCHETS

A. Les textes de loi et la date d’entrée en vigueur

À compter du 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020, le tri des biodéchets sera généralisé et concernera tous les professionnels et les particuliers. C’est pourquoi le Gouvernement accompagne les collectivités dans la mise en place de solutions à destination des citoyens, et rappelle aux professionnels leurs obligations.

Les biodéchets (ou déchets organiques) sont les déchets issus de ressources naturelles végétales ou animales. Ils sont biodégradables et donc, compostables. 28,4 Millions de tonnes de biodéchets sont produits en France chaque année selon l’ADEME, professionnels et ménages confondus. Et pour un ménage, les déchets alimentaires représentent aujourd’hui en moyenne 38% de leur poubelle.

Ce sont :
– Les déchets de cuisine et de table (DCT), donc épluchures de fruits et légumes, restes de repas, produits laitiers, viande, poisson,
 Les déchets issus de lindustrie agroalimentaire,
– Les déchets constitués de cellulose comme les cartons, mouchoirs en papier, essuie-tout etc…,
– Les déchets verts, (déchets végétaux de jardins et espaces verts comme les feuilles mortes, les tailles de haies, le broyat etc…)

Les déchets putrescibles sont des déchets fermentescibles susceptibles de se dégrader spontanément dès leur production. Ils représentent environ 30%, soit 1 tiers des ordures ménagères résiduelles (OMR) d’un ménage. Or, tous ces déchets résiduels une fois mélangés sont souillés et se « polluent » les uns les autres.

– S’ils sont incinérés, les matières ne sont pas valorisées. De plus, brûler un déchet organique composé essentiellement d’eau est totalement contre-productif.
– S’ils sont enfouis, il faudra capter puis retraiter les jus et lixiviats produits (nocifs pour nos sols et nappes phréatiques) ainsi que les gaz générés. D’où l’intérêt de proposer des solutions de revalorisation.

L’évolution réglementaire

Rappel des dates d'obligation de trier ses biodéchets en fonction du volume produit

Gros producteur : > 10T, depuis 2016 Producteurs intermédiaires : entre 5 et 10T, depuis 2023 Tous les producteurs : depuis2024

B. Les obligations de la règlementation

Hiérarchie des modes de traitement des déchets

Sur les conseils de l’ADEME

Le tri à la source des biodéchets porte un double enjeu : ils constituent une ressource importante de matières organiques utiles, mais ils sont le plus souvent mis en décharge ou incinérés en mélange avec les ordures ménagères, ce qui génère des gaz à effet de serre (GES).

Quand vous mettez vos déchets alimentaires dans le bac à ordures ménagères, ils sont ensuite incinérés. Les déchets alimentaires représentent environ un quart du poids total de ta poubelle. Ce qui est énorme !  En récupérant certains déchets de cuisine et en les mélangeant à vos déchets de jardin, vous pouvez fabriquer votre propre compost qui servira d’engrais pour votre jardin. Vous allez ainsi réduire le poids de ta poubelle et éviter que ces déchets soient incinérés !
Et d’un point de vue écologique, trier ses bio déchets, c’est rendre à la terre une partie de ce qu’on lui a prélevé. Cette démarche est utile pour éviter un appauvrissement des sols et donc une baisse des récoltes. En effet, le compost permet de rendre le sol plus fertile et y favorise la vie et la biodiversité.

En parallèle, la réduction des déchets a pour conséquence directe une réduction du nombre de camions sur les routes et les rejets liés à l’incinération.

 

II. LES DIFFÉRENTES SOLUTIONS DE VALORISATION DES BIODÉCHETS

A. Le compostage sur place

Cycle du compostage

Compost domestique et réutilisation pour un potager

Composter, c’est participer, collectivement à la création d’une société plus durable et responsable. C’est donc aussi un moyen de laisser aux générations futures une terre en meilleure santé. Il favorise donc la prise de conscience de manière locale et permet d’améliorer le tri à la source de tous les déchets.

Finalement, le compost peut remplacer ou du moins permet de réduire l’utilisation de produits dangereux par les agriculteurs ou les jardiniers et donc de favoriser l’économie locale. Le système de compostage se calque sur le fonctionnement de la nature. En effet, la matière (végétale ou animale) se dégrade toute seule dans l’environnement, c’est la même chose dans le composteur. Les biodéchets se décomposent avec la présence d’eau et d’oxygène grâce à différents micro-organismes (bactéries, champignons, …).

Les déchets concernés proviennent de la cuisine : marc et filtres de café, légumes et fruits, épluchures, essuie-tout… mais aussi du jardin : brindilles, mauvaises herbes, feuilles mortes… ou encore le papier journal et le carton.

Le critère à suivre si l’on veut composter c’est lacidité du compost qui doit être maitrisée. Il faudra simplement tester si votre sol est acide ou pas pour savoir quels fruits et légumes vous pourrez mettre sans problèmes dans votre compost. Une pelure de banane termine la plupart du temps dans la poubelle et gonfle le volume de déchets. Or, elle a de nombreuses vertus utiles pour le jardin. Tout comme un engrais traditionnel, la peau de banane est composée d’éléments qui peuvent nourrir la terre et la plante. Découpez la peau de banane en morceaux dans le jardin, pour une meilleure imprégnation de tous ses nutriments au niveau des racines des rosiers par exemple. Également, la forte odeur que dégage la peau de banane a pour conséquences d’éloigner les éventuels nuisibles comme les pucerons et les fourmis qui s’approcheraient trop près des plantations. La peau de banane séchée ou moulue sert aussi pour remplir l’estomac de certains animaux comme les vaches, les ânes, les chevaux, les poules ou les lapins. L’apport en azote, en calcium et en potassium sont les atouts d’un bon nombre de déchets de cuisine et on se demande normalement quel sera l’impact sur les plantes si l’on ose ajouter des fruits pourris dans le compost.

Évitez de mettre les agrumes en grande quantité dans le compost, comme les citrons, les oranges et les pamplemousses. Leur acidité élevée peut déséquilibrer le pH du compost et perturber le processus de décomposition. Les fruits trop mûrs ou pourris peuvent attirer les nuisibles, comme les mouches et les rongeurs. Les agrumes ont la peau épaisse et acide. Ces écorces mettent du temps à se dégrader dans la nature et risquent de faire baisser le pH de votre compost. Vous pouvez composter de petits morceaux (coupés) de citron ou d’orange de temps en temps, mais pas trop souvent. Utilisez-les plutôt pour parfumer vos produits ménagers maison !

Même si les épluchures sont d’excellents repas pour alimenter votre composteur, les déchets organiques humides ne sauraient à eux seuls assurer la bonne santé du compost. En effet, celui-ci nécessite de se faire nourrir en alternant déchets verts secs et déchets verts humides, pour équilibrer la texture du compost final. Alternez donc épluchures de fruits et légumes avec des feuilles mortes, des brindilles ou des morceaux de carton compostable. Un compost trop humide favorise la prolifération des moucherons. À l’inverse, un compost trop sec n’est pas non plus indiqué. Tout est une question d’équilibre !

L’idéal serait d’obtenir un mélange composé de 40% de déchets verts (déchets de fruits & légumes, tontes de gazon, plantes, litière compostable) pour 60% de déchets bruns (feuilles mortes, brindilles sèches, écorces, copeaux, carton).

B. Les services de collecte des biodéchets

POUR LES PARTICULIERS :
Collecte à domicile : Les particuliers peuvent disposer de bacs à compost dédiés ou de sacs biodégradables pour collecter leurs biodéchets à la maison. Les services municipaux ou de collecte des déchets peuvent ensuite ramasser ces déchets organiques à intervalles réguliers.

Compostage domestique : De nombreux particuliers choisissent de composter leurs biodéchets à domicile en utilisant un composteur ou un lombricomposteur.

POUR LES PROFESSIONNELS :
Collecte séparée : Toutes les entreprises, les Vergers de Gally y compris, sont obligées de séparer leurs biodéchets des autres déchets. Ils utilisent souvent des bacs spéciaux pour collecter ces déchets organiques.
Si votre collectivité en donne la possibilité, vous pourrez être collectés en assimilé”, avec les biodéchets des ménages. Elle peut exiger de votre part le versement d’une redevance spéciale pour cela. Attention, elle n’en a pas l’obligation : si la mairie, l’intercommunalité ou votre syndicat de gestion des déchets refuse de vous collecter, c’est à vous de trouver une solution.

Services de collecte privés : De nombreuses entreprises proposent des services de collecte des biodéchets pour les professionnels. Ils peuvent fournir des conteneurs appropriés et organiser des collectes régulières.

Méthanisation sur site : Certaines entreprises, comme les fermes ou les usines alimentaires, peuvent disposer de systèmes de méthanisation sur site pour traiter leurs biodéchets et produire du biogaz.

C. Les différentes méthodes de valorisation (méthanisation, compostage..)

Une étude menée par l’Ademe (l’Agence de la transition écologique, anciennement Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a montré que lorsqu’un système de collecte des biodéchets était mis en place, le gaspillage alimentaire diminuait de 15% en moyenne. Afin d’éviter l’incinération ou l’enfouissement des biodéchets, de nombreuses alternatives de valorisation des biodéchets sont possibles.

 

Compost en bac

compost en bac plastique

COMPOST EN BAC
Les déchets sont ici stockés dans un bac en bois ou en plastique, de taille et de forme variables. Cette technique convient aux petits jardins (moins de 100 m²) et aux déchets essentiellement alimentaires. Elle évite les nuisances et permet un compostage plus rapide, mais les manipulations sont malaisées (le mélange du compost). Le compostage en bac requiert aussi davantage de temps (30 à 45min).

compost en silo auto construit

compost ouvert, construit avec des palettes de récupération

COMPOSTAGE EN SILO AUTO-CONSTRUIT

Les silos peuvent être en bois ou en parpaings. Ils permettent de composter des quantités assez importantes et les manipulations s’y effectuent aisément. Cette technique convient à tous les types de jardins. Seul bémol : le compostage en silo auto-construit demande d’être un peu bricoleur.

lombricompost

compost intérieur, les lombrics présents dans le compost « mangent » les biodéchets

LOMBRICOMPOSTAGE
Grâce au lombricompostage, qui consiste à placer dans un récipient des vers se nourrissant des déchets organiques, il est possible de composter soi-même ses biodéchets, même lorsque l’on ne dispose pas de jardin ou de cour extérieure. A l’échelle du quartier ou au pied de certains immeubles, certaines initiatives peuvent donner lieu à la mise en place de composts partagés, souvent recensés sur le site des villes ou communes.

unité de méthanisation

méthanisation des biodéchets

MÉTHANISATION
La méthanisation est le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène. C’est un processus naturel qui se produit en présence de bactéries. Les déchets sont introduits dans un réacteur contenant les bactéries, le processus de digestion des biodéchets par celles-ci est accéléré et produit du méthane. Le méthane est un gaz à haut pouvoir calorifique : c’est l’énergie dégagée sous forme de chaleur par la réaction de combustion par le dioxygène, autrement dit la quantité de chaleur dégagée (plus que le gaz naturel).

III. LES DÉFIS DE LA GESTION DES BIODÉCHETS POUR LES ENTREPRISES

A. Les solutions à mettre en place pour les entreprises

FORMATION ET SENSIBILISATION
Sensibiliser les employés aux pratiques de tri sélectif des biodéchets et à l’importance de réduire les déchets organiques à la source.

PARTENARIATS AVEC DES INSTALLATIONS DE TRAITEMENT
Établir des partenariats avec des installations de traitement des biodéchets locales pour s’assurer que ces déchets sont gérés de manière responsable.

COLLECTE SEPAREE DES BIODECHETS
Etablir un système de collecte distinct pour les biodéchets, en fournissant aux employés des bacs ou conteneurs spécifiques pour les déchets organiques.

COMPOSTAGE SUR SITE
Si l’espace le permet, mettre en place des systèmes de compostage sur site pour traiter les biodéchets localement et produire du compost utilisable.

tri sélectif

1 déchet = 1 poubelle pour bien trier et bien recycler !

 

B. Comment les Vergers de Gally gèrent leurs déchets ?

En tant qu’acteurs engagés dans la préservation de l’environnement, nous sommes résolus à jouer un rôle actif et concret dans la réduction des biodéchets au sein de nos agences à Paris, Lille, Lyon et Marseille. Nous sommes conscients que la gestion des biodéchets est un enjeu majeur pour la durabilité de notre planète, et c’est pourquoi nous avons pris des mesures pour contribuer à résoudre ce problème.

Pour atteindre cet objectif crucial, nous avons mis en place un ensemble de mesures et d’initiatives. Tout d’abord, nous avons mis en œuvre des pratiques de réduction à la source, en encourageant nos membres à minimiser les déchets alimentaires. Nous avons sensibilisé notre équipe à l’importance de la planification des repas et de la gestion des achats pour réduire les excédents alimentaires.

De plus, nous avons établi un système de tri sélectif efficace au sein de toutes nos agences, en mettant en place des conteneurs de collecte séparés pour les biodéchets. Tous nos fruits abimés encore consommables sont donnés à des associations de territoire. Ces associations les distribuent dans des épiceries solidaires ou fabriquent des confitures et des compotes.

Nous avons également réfléchi pour chaque agence à la meilleure solution à mettre en œuvre pour s’adapter à la quantité et la nature spécifique de nos bio déchets (riches en agrumes).

En parallèle, nous travaillons en collaboration avec nos fournisseurs et partenaires pour promouvoir des pratiques durables dans toute la chaîne d’approvisionnement. Nous privilégions les fournisseurs qui partagent notre engagement envers la réduction des déchets alimentaires et la gestion responsable des ressources.

Enfin, nous continuerons à sensibiliser notre équipe et nos parties prenantes à l’importance de cette initiative et à partager nos réussites et nos défis dans ce domaine. Nous croyons fermement que chaque petit geste compte, et en travaillant ensemble, nous pouvons contribuer de manière significative à la préservation de notre environnement tout en promouvant des pratiques commerciales responsables.

En résumé, notre engagement envers la réduction des biodéchets au sein de l’équipe VDG est une étape importante dans notre démarche pour un avenir plus durable. Nous sommes déterminés à continuer d’innover, de sensibiliser et de prendre des mesures concrètes pour minimiser notre impact sur la planète et encourager d’autres acteurs à faire de même (mise en place d’un compost pour les équipes et les sensibiliser, des systèmes de collectes pour nos agences…). La préservation de l’environnement est une responsabilité que nous assumons avec détermination et conviction.

IV. LES OBLIGATIONS POUR LES PARTICULIERS

A. Le rôle des collectivités et des institutions publiques

Les collectivités et les institutions publiques jouent un rôle essentiel dans la gestion des biodéchets en raison de leur capacité à élaborer des politiques, à mettre en œuvre des réglementations à fournir des services de collecte et de traitement des déchets. Voici les rôles clé :

1.Élaboration de politiques et de réglementations : Les collectivités et les institutions publiques peuvent élaborer des politiques et des réglementations spécifiques relatives à la gestion des biodéchets. Cela peut inclure des exigences de tri sélectif, des normes de compostage, des incitations à la réduction des déchets organiques à la source, etc.

2.Fourniture de services de collecte : Les autorités locales sont souvent responsables de la collecte des déchets ménagers, y compris les biodéchets. Elles mettent en place des programmes de collecte séparée ou des points de collecte pour les résidents.

3.Gestion des infrastructures de traitement : Les collectivités peuvent gérer des installations de traitement des biodéchets telles que des centres de compostage, des unités de méthanisation ou d’autres technologies de traitement pour transformer les biodéchets en ressources utiles.

4.Soutien à l’éducation et à la sensibilisation : Les institutions publiques peuvent jouer un rôle clé dans la sensibilisation du public aux enjeux de gestion des biodéchets, en organisant des campagnes d’information et d’éducation.

5.Coordination régionale : Les collectivités peuvent collaborer à l’échelle régionale pour optimiser la gestion des biodéchets, en partageant les meilleures pratiques, les ressources et les infrastructures de traitement.

6.Recherche et développement : Les institutions publiques peuvent financer ou faciliter la recherche et le développement de technologies et de pratiques innovantes pour la gestion des biodéchets.

7.Suivi et rapportage : Elles peuvent mettre en place des systèmes de suivi pour évaluer la quantité de biodéchets générée, collectée et traitée dans la région, ce qui permet de mesurer l’efficacité des programmes en place.

8.Encouragement à la collaboration : Les collectivités peuvent encourager la collaboration entre les entreprises locales, les organisations communautaires et les résidents pour promouvoir des solutions de gestion des biodéchets efficaces.

B. Comment composter en maison et en appartement ses biodéchets ?

En Maison :

1.Poubelle de Cuisine : Placez une petite poubelle ou un conteneur spécifique dans votre cuisine pour collecter les biodéchets tels que les épluchures de légumes, les restes de fruits, le marc de café, les coquilles d’œufs, les restes de repas, etc. Utilisez un sac compostable ou un conteneur facile à nettoyer pour éviter les odeurs.

2.Composteur en Plein Air : Si vous avez de l’espace extérieur, envisagez d’installer un composteur pour traiter vos biodéchets. Vous pouvez y ajouter les matériaux collectés dans votre poubelle de cuisine, ainsi que des feuilles mortes, de la sciure de bois, etc. Évitez d’y mettre de la viande ou des produits laitiers, car ils peuvent attirer des animaux nuisibles.

3.Tas de Compost : Si vous n’avez pas de composteur, vous pouvez créer un tas de compost dans votre jardin en y ajoutant les biodéchets et les matériaux de compost appropriés. Assurez-vous de bien mélanger et d’aérer le tas régulièrement.

En Appartement :

1.Poubelle de Cuisine : Utilisez une poubelle de cuisine spécifique pour les biodéchets, tout comme dans une maison. Vous pouvez également utiliser des sacs compostables pour faciliter le transport.

2.Compostage de Balcon ou de Terrasse : Si vous disposez d’un balcon ou d’une terrasse, vous pouvez utiliser des bacs à compost spéciaux conçus pour les petits espaces. Ces bacs sont hermétiquement scellés pour éviter les odeurs.

3.Collecte Comptée : Dans certaines villes, des programmes de collecte des biodéchets en appartement sont disponibles. Vous pouvez mettre vos biodéchets dans des sacs spécifiques et les déposer dans des bacs de collecte dédiés à l’extérieur de votre immeuble.

4.Participation à un Service de Collecte : Renseignez-vous auprès de votre municipalité pour savoir si elle propose un service de collecte des biodéchets en appartement. Certaines villes offrent ce service pour faciliter la gestion des biodéchets en milieu urbain.

tri des biodéchets

tri des biodéchets dans un compost

RESSOURCES ET LIENS UTILES

  • Pour vous aider, chez Les Alchimistes ils proposent d’accompagner les professionnels dans leur mise en conformité avec la réglementation avec une offre de collecte et de valorisation des déchets alimentaires. Parmi leurs clients, nous retrouvons des : restaurants, hôtels, établissements scolaires, restaurants d’entreprises, supermarchés ou encore des établissements de santé…
  • Depuis l’été 2018, les Fermes de Gally se sont équipés d’une machine qui accélère la production de compost, il ‘s’agit d’un composteur à grande vitesse. Toutes les semaines, il engloutit 500 kg de déchets organiques tels que les restes de cafés du magasin de la ferme ou les fruits et légumes abîmés. A cela, il faut lui adjoindre quelques cagettes broyées. Une solution plus écologique qui pourrait assurer de nouveaux débouchés et revenus. Ce digesteur fabrique du compost 36 fois plus vite que le bon vieux composteur en bois du jardin. C’est UpCycle qui a réfléchi à une meilleure valorisation des multiples déchets générés par les métiers de la ferme (magasin alimentaire, restaurant, vente de produits horticoles, ferme pédagogique). Découvrez le composteur du futur qu’à testé les Fermes de Gally.